Lyon : les propriétaires face à un marché locatif sous tension et à une réglementation de plus en plus stricte
- LocaZenia

- 24 août
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Dernière mise à jour : 25 août

Lyon, 24 août 2025
Le marché locatif lyonnais reste l’un des plus tendus de France. Les loyers se stabilisent, la demande demeure forte, mais les propriétaires doivent désormais composer avec un encadrement légal de plus en plus contraignant.
Des loyers stables mais un marché toujours tendu
Cet été, les loyers des appartements lyonnais tournent autour de 17 €/m² en moyenne, avec des écarts importants selon les arrondissements. Dans le 2ᵉ et le 6ᵉ, les prix peuvent dépasser 18 €/m², tandis qu’ils se situent plutôt autour de 14 à 15 €/m² dans certains quartiers de la périphérie (Mon Chasseur Immo, août 2025).
Les petites surfaces, notamment les studios et T2, restent particulièrement prisées : en moyenne, trois dossiers sont déposés pour une seule offre disponible. Cette tension locative pousse certains bailleurs à vouloir maximiser leur rentabilité.
L’encadrement des loyers appliqué à la lettre
Mais gare aux excès. L’encadrement des loyers, en vigueur à Lyon depuis 2021, est désormais strictement surveillé. Début août, un propriétaire de Villeurbanne a été condamné à rembourser plus de 12 000 € de loyers trop perçus à ses colocataires, tout en risquant une amende de 15 000 € pour dépassement illégal du plafond (Le Progrès, 11 août 2025).
Une décision qui fait écho à une autre affaire, en mars dernier, où un bailleur lyonnais avait dû restituer plus de 4 000 € à ses locataires, une première historique en dehors de Paris (Le Progrès, 17 avril 2025).
Une reprise immobilière contrastée
Côté immobilier, Lyon montre des signes de reprise. Les prix de vente ont progressé de +3,1 % en trois mois, selon le baromètre LPI-iad publié fin août, une hausse plus rapide qu’à Paris (+1,8 %). Sur un an toutefois, la tendance reste quasi stable, avec une légère baisse de –0,6 % (MySweetImmo, 23 août 2025).
Cette reprise, encore fragile, traduit un retour progressif de la confiance, mais aussi une disparité entre les quartiers : les biens de prestige ou situés dans l’hypercentre résistent mieux que ceux de la périphérie.




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